La littérature pour enfants, des valeurs morales nobles

Mardi 26 Janvier 2021-00:00:00
' Mohamed Abdel Hafez

J’ai toujours pensé que la littérature pour enfants est un domaine qui n’a pas assez été conquis par les écrivains. Cet univers particulier permet de former les nouvelles générations et ancrer dans leurs esprits des valeurs morales nobles. Depuis de nombreuses années, mon vif intérêt à la littérature pour enfants m’a poussé à d’abord écrire pour ce public plusieurs histoires et même des pièces de théâtre. Travaillant à la tête du Centre national chargée de présenter des activités culturelles destinées aux enfants, j’ai éprouvé une vraie joie, comme si je réalisais ma vocation. Récemment, j’ai eu la chance de collaborer avec la collection « Ro’iya » (Visions pour le jeune public). C’est une expérience mémorable qui m’a marquée à jamais. En effet, la collection Ro’iya ou (Visions) publié par le ministère des Waqfs en coopération avec l’Organisme général du Livre m’a permis de publier un scénario en photo adressé aux enfants. Ledit ouvrage - que j’insiste à nommer scénario s’intitule « Fardousse et Samaha ». Ce sont les noms des deux personnages principaux du magazine Ro’iya relevant du ministère des Waqfs. Mais, en tant qu’écrivain passionné par la littérature juvénile, j’ai tracé les deux personnages dans un cadre, totalement nouveau et différent. J’ai essayé de traiter des thèmes modernes qui soient inspirés de l’actualité pour capter l’attention du jeune public. Ainsi, le coronavirus, la robotique, les fêtes, l’alimentation saine sont traités d’une façon simple et attrayante. Je reconnais que cet ouvrage n’aurait jamais vu le jour sans la coopération fructueuse entre le ministère des Waqfs sous la houlette de Dr Mokhttar Gomaa et le ministère de la Culture sous la conduite de Dr Inas Abdel-Dayem. L’objectif initial de ce magazine est de renouveler le prêche religieux et les représentations de la religion dans l’esprit des adolescents. Cette expérience m’a beaucoup marqué et j’espère la revivre dans l’avenir. Tout écrivain a besoin de laisser un legs qui forme les futures générations. Alors, j’ai essayé de contribuer pour ma part.